vendredi 9 octobre 2009

Souffle d'automne

Accrochés à la brise,
Ses cheveux, relâchés,
S'offrent et s'unissent
A l'aigreur du matin.

Ils s'égarent sans emprises
A chaque souffle glacés,
Trahissant l'arc divin,
De son cou satiné.

1 commentaire:

  1. La fin joue à merveille sur les mots imagés. On y sent l'union avec la nature et le désir de s'y fondre et de se laisser emporter.

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