Illustration de Namiko Kitaura.
Candide et furibonde
Dans un corps de jouvence
Sombre la colombe
Au trépas de l'enfance
Sous sa chaste toison,
Fleurissante d'impatience,
Elle érige un bourgeon,
Une exquise excroissance.
Le plaisir qu'elle y sonde
D'une charnelle violence,
Lui entrouvre l'élégance
D'un désir qui abonde
Et sa main qu'elle inonde
D'une douce innocence
S'engouffre vagabonde
Dans ce creux d'indécence.
J'étais en train de te faire un mail d'obsédé de la langue mais j'ai l'impression que tu corriges les fautes au fur et à mesure ;)
RépondreSupprimerLà je vois juste "un bourgeon" (sans s)
(oh et j'adore)
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerMes remerciements.
RépondreSupprimerJ'accueille avec grand plaisir cette assistance linguistique obsessionnelle.
J'ajouterais, même, qu'il ne me déplait guère d'être si cordialement corrigée ;)
Cette éloge du plaisir est douce et coule comme l'eau de source.
RépondreSupprimer