mardi 28 juillet 2009

La soupirante

Mes souffles sont tiédis, mes soupirs écarlates
A l'encontre de toi, à mes songes muets.
De murmures transperçants, en cris de feutrine,
Je me glisse pantelante à ton être défait,
Mes désirs assoiffés sous ton corps censuré.

Alliée asservie à tes lèvres mouvantes,
J'inspire mes faiblesses et mon corps se perd,
Sous tes regards vibrants, sous ton âme fuyante.
Les caresses de ta voix, le dédale ou je fuis.

J'ai perdu le fil, mon Ariane incertaine.
j'ai coupé les liens, mes affres brulants.
Mes raisons dérisoires, mes frontières ouvertes
Se tordent perméables à tes ambres lancinants.

1 commentaire:

  1. On sent le corps qui se tortille et se faufile.
    C'est estival; de jolis mots.

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